Raynald Leclerc est né le 12 décembre 1961 à Saint-Michel-de-Bellechasse. Peintre autodidacte, il peaufine sa technique et façonne son identité artistique sous l’influence de nombreux maîtres, dont Claude Monet, Vincent van Gogh, Clarence Gagnon, Paul Cézanne, Emile Albert Gruppé, René Richard et Jean-Paul Riopelle. Son œuvre picturale s’inscrit au carrefour des mouvements figuratifs et abstraits, impressionnistes et expressionnistes.
Raynald Leclerc dessine dès son plus jeune âge. Adolescent, il vend ses premiers dessins aux touristes de passage dans son village, mais c’est seulement au début des années 1980 qu’il commence à peindre plus sérieusement. À la même époque, il suit un programme de trois ans au cégep de Lévis-Lauzon, au terme duquel il obtient un diplôme de technicien en architecture du bâtiment. Durant ses études, il améliore sa technique avec ses premiers exercices de rendus. Sa formation en dessin technique se révèle être un atout dès ses premières œuvres, dans lesquelles il affiche une maîtrise précoce des rapports entre les masses, les volumes et les formes des objets, des personnages et des paysages, autant ruraux qu’urbains. Très rapidement, Raynald Leclerc prend la décision de se consacrer totalement à la peinture. L’artiste connait dès lors son orientation artistique et il choisit son instrument de travail : la fine spatule.
Quelques peintres contemporains locaux orientent ses efforts dans le bon sens et l’encouragent à cultiver la persévérance au début de sa carrière. L’un d’eux est Francesco Iacurto, auprès de qui il peint parfois dans le Vieux-Québec et sur l’île d’Orléans.
Les autres grands maîtres qui ont guidé son travail ont été Clarence Gagnon, René Richard et Emile Albert Gruppé, dont l’influence est manifeste dans les scènes maritimes qu’il peint. La matière picturale, la lumière et l’émotion du paysage, c’est à Claude Monet qu’il les doit. Quant à ses élans tantôt impressionnistes, tantôt expressionnistes, c’est de Vincent Van Gogh et de Jean Paul Riopelle, respectivement, qu’ils lui viennent. Des maîtres qui influencent toujours sa recherche et son travail.
Carrière
De 1984 à 1997, Raynald Leclerc fréquente les symposiums de peinture et expose son travail dans plusieurs galeries. Il noue des relations tandis que son nom circule de plus en plus dans le milieu québécois de la peinture. Outre la représentation qu’il obtient en galeries durant toutes ces années, l’artiste soutient son propre travail en s’engageant personnellement dans la promotion et la vente de ses œuvres. Il peut aussi compter sur des mécènes régionaux qui lui achètent régulièrement des tableaux.
La carrière de l’artiste est indissociable de ses représentants et les Galeries d’art lui permettent de continuer dans sa démarche d’excellence et de poursuivre ses recherches sur les rendus.
Raynald Leclerc entreprend en 1994 un long voyage pour développer sa représentation au Canada. Après des arrêts à Ottawa, à Winnipeg, à Calgary et à Edmonton, il se fixe à Victoria pour un séjour de travail de trois mois.
Dans un premier temps, il est représenté chez Koyman Gallery à Ottawa et chez Master’s Gallery à Edmonton. Ce seront les deux lieux où il exposera son travail officiellement en dehors du Québec.
En 1998, le peintre conclut un accord de représentation exclusive à Québec avec la Galerie d’art internationale, qui devient son agent officiel. Les accords semblables s’enchaînent dans les années suivantes avec des galeries réputées : Iris (Charlevoix, 1999); White Rock (Vancouver, 2005); Artworld Fine Art (Toronto, 2005); West End (Edmonton, 2006); Richelieu (Montréal, 2013); etc. En 2017, la représentation torontoise passe aux mains de la galerie Q.
De nouvelles portes s’ouvrent pour Raynald Leclerc en 2014 lorsqu’il est invité à exposer ses toiles au Domaine Souviou, en Provence, sous les auspices de l’entrepreneur Roger Jaar, propriétaire du domaine. Pour l’occasion, le peintre reçoit de Roger Jaar la commande d’une série d’œuvres consacrées aux beautés naturelles du domaine et de la Provence. Outre la production de dizaines de tableaux, cette aventure débouche sur la parution d’un magnifique livre illustré, Leclerc en Provence, signé Robert Filion.
En 2019, la Galerie d’art internationale de Québec monte l’exposition « Leclerc – À vol d’oiseau », commentée par Robert Filion et par William J. Berg, professeur émérite à l’Université du Wisconsin.