Regardez bien cette peinture…
Voici quelques observations…
- Raynald Leclerc parle comme il peint. Avec le cœur. Complètement subjugué par le festival de couleurs qu’offre la région, il s’est enfermé pendant un hiver entier, chez lui au Québec, pour en ressortir avec une impressionnante collection de 40 tableaux chaleureux et ensoleillés. « Je n’ai jamais vu de telles couleurs ailleurs, explique l’artiste. Et mon but, c’est d’aller chercher la vie dans la lumière, en me laissant guider par mes émotions. Sur ce tableau, les racines de ces trois oliviers me fascinaient vraiment. C’est pour cela que j’ai atténué les montagnes au loin pour faire ressortir ces troncs millénaires sur lesquels tout le tableau repose. »
- Depuis ses débuts, il y a trente et un ans, Raynald Leclerc peint au couteau, avec de la peinture à huile. De loin, ces toiles paraissent assez descriptives, mais dès que l’on s’approche, tout devient abstrait, tellement l’artiste donne du volume à la matière. On est presque dans la 3D. A mi-chemin entre l’impressionnisme et l’expressionnisme. « Je suis obligé de travailler avec un miroir pour trouver de la profondeur, dit-il. Et pour mieux jouer sur les lumières. » Ici, en l’occurrence, « elles viennent de la droite, et se reflètent sur le sol desséché. »
- Son défi, c’était de « créer un tableau vivant avec ces trois arbres. On peut penser que de loin, le feuillage d’un olivier est assez uniforme. Mais si l’on est bien attentif, on se rend compte qu’avec le mouvement, le feuillage donne de la vie et de la couleur au décor. »
Vous pouvez voir d’autres œuvres de Raynald Leclerc, dans son portfolio, en ligne.
Texte de GUILLAUME AUBERTIN
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